L’ATTAQUE RUSSE EST CONDAMNABLE MEME SI LA POLITIQUE IMPERIALE DE L’OCCIDENT EN EST LA CAUSE

Raphaël CONSTANT

Rubrique

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On peut tourner dans tous les sens l’analyse ou la réflexion sur l’attaque russe contre l’Ukraine le 24 février 2022, on ne peut, en tant que juriste et militant, à fortiori révolutionnaire, que la réprouver et condamner.

 

Ce n’est parce que l’Occident, avec son bras armé qu’est l’OTAN, est dans une démarche de domination impérialiste et d’intimidation de la planète et de mise en cause de la sécurité des états récalcitrants que cela peut justifier que les principes du droit international et du droit des peuples soient remis en cause ou violés. A ce prix, c’est tout le système de régulation internationale qui serait remis en cause.

 

Le problème que pose la Russie, et ceci depuis 1991 avec plus ou moins d’acuité, est réel. Depuis l’effondrement de l’URSS, l’Occident a décidé d’entourer d’une ceinture militaire les pays et états européens qui n’ont pas accepté s’aligner sur Washington et Bruxelles en adhérant à l’UE et/ou à l’OTAN.

 

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (c’est son nom) est une alliance a été créé en 1949 pour unir le « monde libre » contre le bloc socialiste de l’URSS et de ses alliés des pays de l’Europe de l’Est. La réplique du bloc de l’Est avait été la création en 1955 du Pacte de Varsovie, alliance militaire des pays de l’est européen.

 

La logique du discours occidental aurait voulu que l’OTAN disparaisse avec la chute de l’URSS et la disparition du Pacte de Varsovie. C’est tout le contraire. Washington et ses alliés ont immédiatement embrigadé dans leur alliance militaire la plupart des pays de l’est européen fraichement convertis au capitalisme sauvage (Pologne, pays baltes, Roumanie, etc…). Ceci en contradiction aux promesses faites à Gorbatchev en 1990. L’OTAN a installé de nombreuses bases à l’est de l’Europe en dépit des protestations de la Russie.

Pire, l’OTAN a amplifié son rôle de bras armé de l’Occident intervenant directement ou indirectement en Europe du Sud dans la guerre contre la Serbie, en Afrique avec le soutien aux attaques françaises contre la Lybie de Khedafi, en Afghanistan en soutien aux GI américains, en Syrie et en Irak contre le mouvement islamiste, etc…

L’OTAN est devenu un marchand de morts sur la planète intervenant partout où les intérêts américains et ouest-européens sont en jeu.

 

De plus en plus fortement la Russie a contesté ce rôle de l’OTAN et indiquer que son renforcement à ses frontières représentait un danger évident pour la paix et la sécurité en Europe.

Non seulement l’Occident n’a jamais pris en compte cette revendication mais il a continué de l’avant. Ainsi en 2015, l’OTAN a accepté le principe de l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine, pays limitrophes de la Russie, même si celle-ci ne devait pas devenir effective immédiatement. Vainement la Russie a protesté contre cette perspective. Fort de son pouvoir et de sa supposée supériorité, l’Occident n’a rien voulu entendre.

 

Récemment encore, la Russie a mis sur la table deux projets de pactes sur la question de la sécurité européenne. L’Occident les a repoussés. Pourtant, au travers de cette proposition, la Russie demandait que l’OTAN cesse de s’élargir et de disposer des troupes militaires tout autour de son territoire et ceux de ses alliés comme la Biélorussie. Plus précisément, la Russie demandait un engagement ferme et pérenne que ni la Géorgie, ni la Modalvie, ni l’Ukraine ne devienne des membres de l’OTAN ou des alliés militaires de l’Occident, même que ces pays soient dits neutres sur la plan militaire.

 

Washington a refusé en arguant d’un principe qui devrait faire sourire la moitié de la planète. L’Occident a argué que la demande de Moscou constituait une atteinte aux droits de ces pays dont l’Ukraine de définir ses choix d’alliances. Bref entendre l’Occident parler de droit des peuples à disposer de leur destin nous renvoie en écho le sort de la Palestine, du Kurdistan, de la Catalogne et de nous-mêmes. C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité !

Pour l’Occident, le droit des états est-européens d’adhérer à l’OTAN constituerait une composante de leur droits nationaux.

Pourtant en 1962, les USA ont été à deux doigts de déclencher une guerre nucléaire car Cuba avait fait le choix d’installer sur son sol des missiles soviétiques. Cette crise a été résolue par le retrait (à la grande colère des révolutionnaires cubains) des missiles soviétiques, l’engagement US de ne pas envahir Cuba et aussi (ce qu’on oublie souvent) la disparition en Turquie de missiles américains points vers les pays du Pacte de Varsovie.

Ainsi, il a été possible de concevoir une solution diplomatique pour trouver un équilibre entre le droit d’un peuple à mener son destin (en l’espèce, celui du peuple cubain à construire à 250 km de la Floride un état socialiste) et la sécurité d’un état, celui des USA qui ne supportait pas d’avoir des missiles aussi proches de lui.

Mais cela serait impossible en Europe aux dires des diplomates occidentaux.

L’Occident dans toutes ses composantes (USA, UE, OTAN) a refusé de prendre en compte cette demande de la Russie d’instaurer des règles de sécurité collective sur le continent européen. D’où le coup de force de la Russie.

Cela était prévisible puisque les Russes étaient intervenus militairement en 2009 en Géorgie et en 2014 en Ukraine, certes avec des opérations de moindre envergure.

 

Il ne fait pas de doute que l’origine de la crise actuelle se situe à Washington et Bruxelles (siège de l’UE et l’OTAN) avec leur stratégie de volonté de domination et de contrôle de la planète.

En dépit de cela, cela ne justifie pas l’attaque russe du 24 février 2022.

 

En effet, outre le choix dangereux de déclencher une guerre, une des autres justifications de la Russie est liée à son analyse erronée de la réalité ukrainienne. Là nous abordons une question plus complexe. Mais clairement contentieuse. Le problème est que fondamentalement la Russie considère non fondée l’existence même de l’Ukraine.

 

Dans un long discours de près d’une heure prononcé quelques jours avant l’attaque militaire, Vladimir Poutine a fait part de son analyse qui est celle de beaucoup en Russie sur l’existence de l’état nommé Ukraine. Poutine a imputé aux Bolchéviks et particulièrement à Lénine l’existence d’un état ukrainien. Il a même opposé Staline à cette idée. En fait, cette affirmation est en partie biaisée.

Dans l’histoire, il n’y a pas eu d’état ukrainien avant 1917 où il y en même eu deux.

Certes il y a près de 13 siècle, il a existé un état qu’on nommait la Rous de Kiev qui couvrait le nord actuel de l’Ukraine, la Biélorussie et l’ouest de la Russie. Cet état n’a pas survécu à une série de démembrements et lutte entre le royaume de Lituanie, la Pologne, les tatars, les cosaques, les autrichiens, les galiciens, les russes etc… Pendant toute cette période, soit près de mille ans, il n’y a pas eu d’état ukrainien mais une région disputée et déchirée pendant des siècles entre différentes puissances.

Pendant la première guerre mondiale qui voit l’éclatement de l’empire austro-hongrois et l’émergence de diverses états ou regroupement d’état apparait une réalité étatique ukrainienne.

En 1918 est proclamé la République Populaire d’Ukraine reconnu par la France et l’Angleterre pour faire face aux bolchevicks russes. La même année, dans la région galicienne revendiquée par la Pologne et la Roumanie est proclamée une autre entité, la République Populaire d’Ukraine Occidentale (ZUNR). Ces deux entités s’unissent formellement en 1919. Elles deviennent le fer de lance de l’armée blanche contre l’armée rouge qui gagne la guerre.

Ainsi, contrairement à ce que dit Vladimir Poutine, ce ne sont pas les bolchéviks qui créent l’Ukraine. En fait, les forces révolutionnaires de ces deux régions ayant formé l’Ukraine prennent le pouvoir en chassant les Allemands puis l’armée blanche soutenue par des forces occidentales principalement françaises (la fameuse révolte des marins mutins français de la mer noire vient de cette période) et anglaises.

Ce qui est en revanche vrai, c’est que Lénine et les bolchéviks, luttant contre le sentiment panrusse vont créer l’Union Soviétique pour mettre la Russie au même plan que les états dont l’Ukraine qu’elle avait colonisés sous la férule tsariste.

L’Ukraine a rang d’état national au même titre que les 14 autres républiques soviétiques de l’URSS Néanmoins, il serait vain de nier qu’au sein de l’URSS, l’Ukraine a joué un rôle particulier.

D’une part du fait de cette dualité d’origine qui a persisté

Dans Wikipedia, on peut lire :« Le clivage entre le nord-ouest, orthodoxe mais d'influence polonaise et lituanienne, c'est-à-dire occidentale, et le sud-est soumis aux Tatars et aux Ottomans, puis conquis et colonisé par l'Empire russe, se retrouve jusqu'à aujourd'hui dans la structure politique du pays : le nord-ouest vote plutôt pour les pro-européens et se méfie de l'influence russe, tandis que le sud-est votre plutôt pour les pro-russes, se méfie de l'influence occidentale (souvent assimilée au fascisme depuis la Seconde Guerre mondiale) et peut même se soulever contre le pouvoir de Kiev lorsque ce dernier se rapproche de l'Ouest. »

Ceci a été notable lors de la seconde guerre mondiale. Lors de l’attaque nazie contre l’URSS, l’Ukraine a été la première république soviétique attaquée et l’Allemagne a trouvé sur place, dans la partie ouest, des alliés précieux dont l’UPA, l’armée insurrectionnelle Ukrainienne, de Stepan Bandera qui a sciemment et clairement aidé aux massacres des juifs et des communistes. Les dirigeants actuels de Kiev sont des descendants de cette UPA et de cette idéologie fasciste, ce qui explique les brigades d’extrême droite présente en Ukraine depuis 2014 (en contrepartie, on peut aussi affirmer que l’actuel régime russe a aussi des fréquentations avec l’extrême droite ouest-européenne).

L’Ukraine a toujours eu une place particulière en URSS car elle se situait dans sa partie occidentale d’où son importante militarisation pendant la guerre froide.

Ainsi, même si la réalité de l’état ukrainien est récente (environ un siècle), elle est et ne peut être contestée. C’est une hérésie que la Russie en nie l’existence.

Quand l’URSS a éclaté en 1990, l’Ukraine est devenue un état indépendant comme la plupart des autres république soviétiques. Pendant un temps, c’est la partie orientale qui a détenu les commandes du pays jusqu’à la « révolution du Maidan » (il est démontré que celle-ci a été suggérée et financée par l’occident et principalement la CIA) en 2014 qui reste, qu’on le veuille ou non, un coup d’état contre un régime démocratiquement élu, qui a permis l’installation d’un régime pro-occidental.

Il reste que ce caractère anti-russe et prooccidental s’est renforcé dans l’état ukrainien puisque beaucoup de russophones ont fui le pays face à la répression et que deux régions russophones ont fait sécession.

Après la « révolution de Maidan » qui a vu l’instauration d’un régime pro-occidental à Kiev, la Russie a récupéré la Crimée (qui était devenue ukrainienne en 1956) suite à un référendum non reconnu par l’Occident et facilité la sécession de deux régions de l’est.

En 2015, à Minsk, quatre états (Allemagne, France, Russie et Ukraine) ont signé des accords pour tenter de résoudre la crise ukrainienne. Le premier point de l’accord prévoyait que l’état ukrainien devait faire une réforme constitutionnelle pour réintégrer les deux régions sécessionnistes et leur donnée une importante autonomie. Kiev n’a jamais tenu cet engagement d’où un gel de la situation depuis cette période.

Le discours russe du refus du régime de Kiev de tenir compte de la composante russophone s’appuie sur des bases réelles.

Il n’empêche qu’avec cette réalité duale, on peut difficilement nier l’existence d’un peuple et d’une nation ukrainienne, position actuelle de Moscou.

On peut d’autant difficilement le nier qu’en 1991 la Russie l’a reconnu et admis les frontières de cet état.

 

Nous nous heurtons à la problématique classique du démembrement d’états multinationaux. Il est évident que dans le cadre d’une fédération des peuples et des états peuvent accepter des concessions territoriales et de compétence qui deviennent rapidement intolérables en cas de démembrement. Pour beaucoup, ceci explique la guerre qu’a connu l’Europe après l’éclatement sous la pression ouest-européenne de la Yougoslavie. 

Nous sommes incontestablement dans une situation similaire d’autant que la Russie peut aussi mettre en avant que l’Occident a abusé de sa faiblesse lors du démembrement de l’URSS avec des dirigeants comme Eltsine.

Tout cela est vrai mais cela ne peut justifier l’idée de contester l’existence d’une nation et d’un état ukrainien.

 

D’autant que la question qui se pose est de savoir quels sont les objectifs russes avec une telle attaques ? Casser militairement l’Ukraine et la désarmer ? L’occuper durablement ? Installer un régime pro-russe à Kiev ? Provoquer une scission de l’état entre l’ouest et l’est ?

Toutes ses options sont risquées, aléatoires et ne résoudraient rien.

Il faut se rappeler qu’à l’époque de l’URSS, l’UPA a survécu pendant 10 ans à la défaite de l’Allemagne nazie en provoquant des troubles dans l’ouest du pays. Il n’est pas possible que la Russie absorbe l’Ukraine et la fasse disparaitre comme état. Il est impossible que la Russie puisse occuper durablement l’Ukraine sans s’exposer à une guérilla interne de grande ampleur soutenue par l’Occident. Il est tout aussi douteux qu’elle puisse instaurer un régime qui tourne complètement le dos à l’Occident.

 

La réalité ukrainienne a toujours été duale et Moscou n’y peut grand-chose, d’autant que l’Occident pousse la partie ouest à l’affrontement et le refus de tout compromis.

 

Le choix de la guerre offensive est une option contraire aux principes du droit international. L’Ukraine ne représentait pas un danger immédiat pour la Russie. Ce choix est une erreur. Il démontre d’ailleurs que la Russie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’URSS d’hier, contrairement à ce que proclame Poutine. Le régime russe actuel est un régime capitaliste et nationaliste.

L’attaque russe risque avant tout d’une part de dégrader encore son image dans les opinions publiques Occidentales et d’autre part d’amplifier le sentiment national ukrainien, y compris chez les russophones.

 

Pire, cette attaque va permettre aux gouvernements occidentaux de justifier les énormes dépenses militaires englouties au bénéfice du complexe militaro-industriel.

Rappelons que le budget militaire annuel américain est de près de 700 millions de dollars. Celui des 27 pays de l’Union Européenne de 300 millions. Celui de la Grande Bretagne de 57. Soit un total occidental de plus d’un milliard. Alors que celui de la Russie est de 52 millions et celui de la Chine de 115.

Rappelons que l’Occident possède près de 200 bases militaires hors de son territoire contre moins d’une dizaine pour la Russie et moins de 5 pour la Chine.

Cette attaque va aussi justifier l’existence d’une OTAN triomphante alors que cette structure a tué plus de civils sur la planète que toutes les guerres depuis le début du siècle et qu’elle menace la paix dans le monde.

L’Occident est mal placé pour se présenter comme une force de paix.

 

L’actuelle intense propagande dans les médias contre l’attaque russe occulte ces réalités pour présenter négativement la politique russe. Il n’existe aucun débat réel en Occident sur les causes de cette guerre mais un déluge de mensonges et de contrevérités. On présente le régime ukrainien dont les options d’extrême droite est étayée comme porteuse de la vérité et de la démocratie. On ne dit pas que le Parti Communiste d’Ukraine est interdit de participer aux élections depuis 2015. On veut même interdire (c’est déjà fait en Allemagne) les moyens de communication dits russe comme Russia Today ou Spoutnik.

 

En résumé, la volonté politique de domination de l’Occident ne peut justifier le choix russe de faire la guerre à l’Ukraine et la position de Moscou sur l’existence de l’Ukraine est condamnable et erronée.

La crapulerie ne peut justifier une autre crapulerie.

 

Raphaël CONSTANT

Avocat et Militant

Commentaires

Pas d'accord

Tokyo

12/03/2022 - 14:48

L'attaque russe n'est pas si condamnable !!!!! Elle s'inscrit dans la logique de puissance géostratégique .Cx qui la condamnent approuvaient pourtant l'attaque immonde israélienne contre Gaza en Aout 2014 (4000 morts en 1 semaine avec bombardements d'hôpitaux ) ; même des personnes d'origine juive ont parlé de "carnage" ou lattaque américaine contre l'Irak (2003;)l

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