Désormais, quand on veut prendre la température, le pouls plutôt de cet hôpital psychiatrique à ciel ouvert qu'est devenu la Martinique depuis quelques mois, il suffit de se rendre sur les réseaux sociaux.
C'est ce à quoi nous nous sommes livrés suite à l'élection d'une Martiniquaise comme nouvelle Miss France, cela pour la toute première fois depuis que ce concours existe. Et qu'avons-nous trouvé sur Tik Tok, Instagram, Facebook, Twitter etc... ? Ceci :
"Woulo-o-o !" (Bravo !), "Nou pran yo !" (On les a eus !), "Fière de toi !", "Trop belle ! Quelle joie !", "Un immense bravo pour ce parcours et cette victoire bien méritée !" et tutti quanti...
Le plus hilarant ou touchant (c'est selon) : "Enfin, une Martiniquaise remporte le titre de Miss France !".
Dès lors, une question se pose ou plutôt deux questions se posent (auxquelles nous nous garderons bien de répondre, n'étant pas versés en matière de psychiatrie) :
. sont-ce les mêmes personnes, celles (12.000) qui ont envoyé des SMS au jury du concours pour soutenir la candidate martiniquaise et celles qui manifestent jour et nuit contre "la vie chère" (laquelle, soit dit en passant, n'est pas plus chère qu'à Sante-Lucie ou en Guadeloupe, mais bon...) ?
. y aurait-il un rapport quelconque...hum !...souterrain, discret, indirect entre ce couronnement et la situation de débandade dans laquelle se trouve l'île aux fleurs fanées depuis des mois ?
Wait and see ! comme dirait Ti-Sonson. Tonnan-di-dié ! comme dirait Platon...
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25/01/2025 - 20:54
Commentaires
Entre ti Sonsson et Platon
grand zongle
23/12/2024 - 04:09
L’histoire de la Martinique est a la fois complexe et linéaire. Sa dépendance a la France n’a jamais cessé. Elle a variée de l’esclavage à la departementalisation pour être actuellement un territoire sous l’ autorité ( j’allais dire l’occupation) implacable de la dominance française.Hier esclave aujour d’hui citoyen (ou plus exactement sous citoyen) dirons nous,un temps coupeur de têtes aujourd’hui pourvoyeur de rsa le dénominateur commun a toujours ete la France et maintenant l’Europe. On pourrait paraphraser (en pointe dgole) "Nos bourreaux d’hier sont nos sauveurs d’aujourd’hui" Avons nous eu le choix ? Empêtré entre le 73 et le 74 dont les définitions nous paraissaient obscures nous avons choisit la continuite. On devrait s’en prendre qu’à nous meme