Les Békés (d'aujourd'hui) nous doivent des millions d'heures de travail non-payées (2 siècles et demi d'esclavage) + 1siècle d'heures de ce même travail scandaleusement sous-payées (deuxième moitié du 19è siècle + première moitié du 20è) soit un total de 3 siècles et demi.
Pourquoi ?
Pour une raison fort simple que les diplômés en afrocaribéâneries de l'Université Tik-Tok sont incapables de saisir : la loi (française) dit que lorsque quelqu'un accepte un héritage d'un défunt endetté soit il refuse cet héritage soit il rembourse les dettes en question. Or, jamais on n'a vu un Béké refuser un héritage. Jamais ! Les Békés d'aujourd'hui doivent donc rembourser ces millions d'heures de travail non-payées effectuées par les Nègres, puis, par la suite, les Indiens.
Le problème béké doit être placé sur le terrain du remboursement et non des complaintes et des récriminations contre les Békés d'hier et d'aujourd'hui. Seuls les premiers sont responsables des crimes commis durant les 3 siècles évoqués plus haut ! D'ailleurs, parler de "réparations de l'esclavage", c'est encore retomber dans le pathos, dans la complainte pleurnicheuse et la rancoeur recuite. Il ne s'agit pas de "réparer" quoi que ce soit car__et là Aimé Césaire a raison !__les souffrances endurées par l'esclavage sont irréparables. Comment évaluer, puis réparer les coups de fouet infligés aux "Nègres d'Habitation", les viols à répétition subis par les femmes esclaves ou encore les tortures avant exécution des Nègres-marrons capturés ?
La douleur n'est pas évaluable, par contre le travail, oui ! On peut évaluer le prix d'une heure de travail à couper la canne à sucre, mais on ne peut pas le faire pour un coup de fouet ni pour aucun sévice.
Nous disposons de suffisamment d'archives (registres d'Habitation, documents commerciaux etc...) depuis les premiers temps de la colonisation pour qu'une commission rassemblant historiens, juristes, économistes et informaticiens calculent (approximativement bien sûr) à combien se monte la dette de l'esclavage. La Martinique n'est pas bien grande. Ce n'est pas le Mississipi ou l'Alabama ! Elle n'a pas compté des dizaines de milliers de plantations esclavagistes ni des millions d'esclaves. Ce travail d'évaluation de la dette de l'esclavage ne prendrait que deux ou trois ans au grand maximum. Précision : les psychologues, écrivains, cinéates, artistes etc...ne devraient aucunement faire partie de ladite commission car, répétons-le, il nous faut sortir du pathos pour nous concentrer sur un calcul monétaire ou financier, si l'on préfère. Cela ne signifie pas du tout que ces personnes devraient cesser de faire des pièces de théatre ou des films ou encore écrire des romans sur la période esclavagiste ! Simplement, elles doivent rester dans leur domaine de compétence.
Les Békés d'aujourd'hui ne sont pas responsables des horreurs commises pr les Békés d'hier mais en tant qu'héritiers de ces derniers, ils doivent rembourser les millions d'heures de travail non-payées effectuées par nos ancêtres. Arrêtons les sempiternelles pleurnicheries ! Du genre : ils vivent à part, ils n'invitent pas les Nègres à leur table, ils refusent que ces derniers épousent leurs filles et blablabla. QU'EST-CE QU'ON EN A A FOUTRE ? Il n'y a que deux choses qui devraient nous intéresser : les biens qu'ils ont acquis par héritage qui, comme on l'a vu, sont lestés d'une énorme dette envers nous ; leurs sociétés, entreprises, commerces etc... qui versent des salaires indécents à leurs employés nègres et pratiquent des prix exorbitants.
Le jour où il y aura une "Commission Vérité et Réconciliation" sur le modèle de l'Afrique du Sud, c'est sur ces deux points (et d'abord le premier) qu'il faudra discuter.
NB. Nous sommes si peu attentifs à la parole (/la sagesse) populaire que nous n'avons jamais interrogé cette expression qui surgit parfois au détour d'une conversation anodine au sujet des Békés : "Yo dwé nou !" (Ils nous doivent !). Cette expression, en créole, résume en 3 mots tout ce qui est expliqué dans le présent article qui compte 30 phrases en français...
Le traitre !
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