Héroïnes picaresques entre inceste et prostitution dans C’est vole que je vole et L’Espagnole de Nicole Cage-Florentiny

La réécriture en Amérique (hispanophone, anglophone, francophone, créolophone et lusophone) des modèles littéraires européens a mis en exergue l’intérêt affirmé pour la littérature picaresque propagée par les récits de la marginalité.

Jim Morrison revit sur les planches du Théâtricul

  Le Théâtricul est un petit théâtre privé insolite et charmant d'une cinquantaine de places qui existe depuis 1979 au 64, rue de Genève, à Chêne-bourg, dans le canton de Genève (Suisse).

Les indécentes pleurnicheries des élus (es) martiniquais face à Darmanin

   On pensait avoir touché le fond lorsque G. Darmanin, ministre de l'intérieur et petit-fils de tirailleur algérien, s'est permis, il y a trois jours, de tenir des propos blessants à l'encontre des populations dites d'Outremer. 

KREYOLAD 961 - Drapo fòsan

Liséyen mobilizé lendi bonmaten avan mouvman mardi-a kont réfom laritret. Yo baré épi palet, poubel épi kisasayésa. Pofésè éti pa té ni lentansion fè grè, té baré. Yo té oblijé déviré bò kay-yo. Ni yonn ki ja di i pa ka déviré dèmen mardi.

Lyonel Trouillot : « Le seul roman qui vaille est celui de la rencontre »

Romancier et poète, Lyonel Trouillot est né en 1956 à Port-au-Prince, en Haïti. Il publie ses premiers poèmes et textes critiques à quinze ans, dans des revues de la diaspora haïtienne, alors qu’il vit aux États-Unis avec sa famille. Puis c’est le retour au pays. Il a dix-neuf ans et il écrit Dépalé, son premier recueil de poèmes en créole, en collaboration avec son ami Richard Narcisse.

Une analyse dépassionnée de la querelle Schoelcher/Bissette

   Tous les Martiniquais connaissent le nom de Victor Schoelcher, longtemps présenté comme le Grand Abolitionniste, mais aussi et surtout parce que nombre de rues, de bâtiments publics (lycée, bibliothèque etc.) etc...portent son nom. Tout dernièrement, la destruction de sa statue dans la cour de l'ancien palais de justice de Fort-de-France par des activistes l'a remis dans l'actualité.

Le journalisme de révérence au service de Macron

   Il y a quelques jours, le Président de la République invite en son palais un aréopage distingué de gens de presse. En toute discrétion. Triés sur le volet, en fonction de la souplesse de leur échine, souvent éprouvée par le passé, ils cultivent à l'envi leur bonne réputation dans les arcanes du pouvoir. 

Martinique : 311 ans (1635-1950) de salaires impayés

     Aimé Césaire avait raison quand il se disait défavorable à l'idée de verser des "réparations" aux descendants d'esclaves que nous sommes, nous Martiniquais. La douleur n'a pas de prix, argumentait-il...  

Zot pa ni kaka bò zié ?

   Asiré-pa-pétet ni anchay moun, soutou sé jenn manmay-la, ki pé ké konpwann esprésion kréyol an tan lontan tala : "Pa ni kaka bò zié". Sa lé di : "Pa ni lonnè" oben "Pa rété lonnè".

Drapeau rouge-vert-noir : ce qui est le plus "komik" dans tout ça

   Le "drapeau" rouge-vert-noir a donc été adopté à l'unanimité moins une voix par l'Assemblée de Martinique. Cela au terme d'un concours sur le Net parfaitement ubuesque à cause de couacs divers et variés : robots votants, retrait de la proposition sortie gagnante etc..., sans même parler du souhait formulé par le président de la CTM que le rouge-vert-noir l'emporte. C'est comme si la présidente du Comité Miss Martinique déclarait urbi et orbi qu'elle espérait voir la candidate n° 3 ou n° 8 remporter le concours alors que ce dernier n'a pas encore commencé !!!